{:de}Pressemitteilung zum neuen Allgemeinen Bebauungsplan (Plan d’aménagement général – PAG) der Stadt Esch-sur-Alzette zur Regulierung von Wohngemeinschaften{:}{:fr}Pressemitteilung zum neuen Allgemeinen Bebauungsplan (Plan d’aménagement général – PAG) der Stadt Esch-sur-Alzette zur Regulierung von Wohngemeinschaften{:}

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Im Juni diesen Jahres wurde der erste Verein zum Mieterschutz in Luxemburg von Bürgern aus verschiedenen Bereichen der Zivilgesellschaft für die Verteidigung der Rechte von Mietern gegründet. Sowohl Mieter wie auch Fürsprecher setzen sich angesichts von anhaltenden Missbräuchen und mangelndem Schutz der Mieter für die Sensibilisierung zu diesem Thema in Form eines eingetragenen Vereins ein.

Anlässlich der Stellungnahme des Gemeinderates von Esch-sur-Alzette, die Mietgemeinschaften in Einfamilienhäusern in Frage stellt, und den verschiedenen politischen Positionierungen zu diesem Thema, gibt auch der Verein zur Verteidigung der Mieter seine Haltung wider.

Einige politische Akteure versuchen scheinbar bewusst, Verwirrung zwischen Wohngemeinschaften und Mietwuchern zu schaffen. Die Mietwucher bieten Menschen keine Wohngemeinschaften an, sondern lediglich Zimmer zu einem überhöhten Preis in Unterkünften, die oftmals in schlechtem Zustand sind. Echte Wohngemeinschaften hingegen bringen ArbeitnehmerInnen oder StudentInnen jeden Alters zusammen und werden häufig von anerkannten Vereinen geführt. Sie ermöglichen Zugang zu einer Unterkunft mit relativ erschwinglicher Miete.

Einige Politiker vertreten die Meinung, dass die Marktpreise durch diese Wohngemeinschaften in die Höhe getrieben werden. Natürlich kann dieser Effekt in Einzelfällen auftreten, allerdings nicht häufig genug, um die Marktpreise tatsächlich zu beeinflussen. Eine einfache Analyse der Wohnungsanzeigen veranschaulicht warum Wohngemeinschaften für viele Menschen eine attraktive Alternative darstellen: Ein kleines Studio kostet bis zu 1000 Euro, während ein Haus mit fünf Schlafzimmern dagegen mit 2500 Euro verhältnismäßig wenig Miete kostet. Wir weisen darauf hin, dass die Preiserhöhung nicht in der Verantwortung der Mieter liegt. Vielmehr werden die Preise des Wohnungsmarktes von Eigentümern und Investoren festgelegt, um ihre Einkommen zu maximieren.

Wir stellen auch fest, dass bei Kontrollen – die leider nicht oft genug stattfinden – die Unterkünfte der Mietwucherer geschlossen werden und die Mieter dann auf der Straße landen. Vermieter – und damit auch Mietwucherer – aber haben die Pflicht, MieterInnen auf eigene Kosten umzuziehen, sollten Mängel in Bezug auf Kriterien wie Gesundheit, Hygiene, Sicherheit und Bewohnbarkeit festgestellt werden (siehe Gesetz vom 20. Dezember 2019). Pflicht der Gemeinden ist es, dieses Gesetz anzuwenden und gegen diejenigen vorzugehen, die es missbrauchen. Tatsächlich aber gibt es nicht genügend Notfalllösungen für die betroffenen Personen.

Das eigentliche Problem ist der Mangel an Wohnraum in Luxemburg, insbesondere zu bezahlbaren Preisen und in angemessenem Zustand. Schuld an diesem Defizit haben die KommunalpolitikerInnen, sofern die Kommunen in den letzten Jahrzehnten nicht genügend bezahlbare Sozialwohnungen gebaut oder gekauft haben. Ein weiteres Problem ist die Nichteinhaltung des Gesetzes zur Festsetzung der Miete. Dieses Gesetz setzt den jährlichen Mietpreis auf 5% des investierten Kapitals fest.

Das Problem liegt daher nicht in der Existenz von Wohngemeinschaften. Sondern an PolitikerInnen, die keine Verantwortung übernehmen wollen.

Wir möchten an dieser Stelle noch einmal erinnern: Wohnen ist ein Grundrecht. Der Staat und die Gemeinden haben somit die Pflicht, dieses Recht zu schützen.

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L’association  de défense des locataires de Luxembourg vient d’être fondée en juin par des citoyens de tous horizons de la société civile. Cette association regroupe des locataires et des sympathisants qui, constatant les abus, le manque de protection des locataires et le besoin de sensibilisation, ont décidé de fonder une association pour défendre les droits des locataires.

Suite à la prise de position du collège échevinal d’Esch-sur-Alzette sur des réglementations arbitraires qui remettent en cause les colocations dans les maisons unifamiliales et aux diverses prises de positions politiques sur le sujet, l’association de défense des locataires tient à prendre position pour défendre l’intérêt des locataires dans ce dossier.

Premièrement, nous constatons que certains acteurs politiques semblent vouloir créer volontairement une confusion entre les colocations et les marchands de sommeil. Les marchands de sommeil ne proposent pas aux personnes une colocation mais une chambre à un prix élevé dans des logements souvent en mauvais état et ne disposant pas commodités suffisantes. Ce phénomène ne se limite d’ailleurs pas aux maisons individuelles mais existe aussi dans les appartements.

D’autre part, les véritables colocations rassemblent de jeunes et moins jeunes professionnels, des étudiants ou sont gérées par des associations reconnues et permettent à de nombreuses personnes d’avoir accès à un logement pour un loyer relativement abordable.

Certains politiques accusent aussi les colocations de faire monter les prix. Dans des cas isolés, cela peut être le cas, mais le phénomène est trop marginal pour influencer les prix du marché.  Une simple analyse des annonces illustre la réalité du marché et en même temps montre pourquoi pour beaucoup de personnes les colocations constituent une alternative abordable. Un studio peut coûter jusqu’à 1000 euros en disproportion totale avec le prix de location d’une maison qui tourne autour de 2500 euros pour 5 chambres. Nous rappelons que l’augmentation des prix n’est pas de la responsabilité des locataires mais est portée par les acteurs du marché du logement qui fixent les prix pour maximiser leurs revenus.

Nous constatons aussi que lorsque des contrôles sont effectués (ce qui n’est pas assez souvent le cas), les logements des marchands de sommeil sont fermés et les locataires se retrouvent malheureusement à la rue. Nous rappelons qu’avec la loi du 20/12/2019 relative aux critères de salubrité, d’hygiène, de sécurité et d’habitabilité des logements et chambres donnés en location ou mis à disposition à des fins d’habitation, les marchands de sommeil sont obligés de reloger les locataires à leurs frais. Aux communes d’appliquer cette loi et de s’en prendre à ceux qui abusent au lieu de remettre la responsabilité et les conséquences sur les épaules des plus vulnérables dans ce marché en en crise, les locataires. En effet, il n’existe pas assez de solutions de relogement d’urgence pour les personnes concernées, n’ayant pas d’accès au marché du logement classique.

Rappelons aussi qu’il existe le trafic d’adresses à cause du manque de logements à Luxembourg. Les abus augmentent parce que les réponses à la crise du logement sont totalement insuffisantes. Une partie de la population, surtout les personnes d’origine étrangère, les personnes qui ont des revenus modestes, les familles monoparentales, n’arrivent plus à accéder au logement ! Une grande partie des locataires précaires occupent des fonctions qui ont été essentielles pendant la crise, dans la vente, la logistique, le nettoyage, les soins, la sécurité… Sans elles notre société ne peut pas fonctionner !

Le véritable problème est le manque de logements, surtout de logements abordables et de qualité, à Luxembourg. La responsabilité de ce manque revient aux responsables politiques de communes, étant donné que les communes n’ont pas construit ou acheté suffisamment de logements sociaux et abordables ces dernières décennies. Un autre problème est le non-respect  de la loi sur la fixation du loyer qui limite le prix du loyer annuellement à 5 % du capital investi.

Nous constatons que le monde politique n’a toujours pas pris conscience de la problématique qui empire et que maintenant certains cherchent des boucs émissaires comme les colocations.

Le logement est pourtant un droit fondamental que l’État et les communes devraient protéger.

{:}{:gb}In June of this year, the first association for the protection of tenants in Luxembourg was founded by citizens from different sectors of civil society to defend the rights of tenants. Both tenants and advocates, in the face of persistent abuses and a lack of protection for tenants, are working to raise awareness on this issue in the form of a registered association.

On the occasion of the statement by the municipal council of Esch-sur-Alzette questioning tenant communities in detached houses and the various political positions taken on this subject, the Association for the Defence of Tenants also expresses its position.

Some political players are apparently deliberately trying to create confusion between shared housing and rent proliferation. Usurers do not offer people shared flats, but only rooms at an inflated price in accommodation that is often in poor condition. Real shared accommodation, on the other hand, brings workers or students of all ages together and is often run by recognised associations. They provide access to accommodation at a relatively affordable rent.

Some politicians argue that these shared flats drive up market prices. Of course, this effect can occur in individual cases, but not often enough to have a real impact on market prices. A simple analysis of housing advertisements illustrates why shared flats are an attractive alternative for many people: A small studio costs up to 1000 euros, while a house with five bedrooms costs relatively little rent, at 2500 euros. We would like to point out that the price increase is not the responsibility of the tenants. Rather, the prices of the housing market are set by owners and investors to maximise their income.

We also note that during inspections – which unfortunately do not take place often enough – the tenants’ lodgings are closed and the tenants end up on the street. However, landlords – and thus usurers – have a duty to move tenants at their own expense if deficiencies are found in terms of criteria such as health, hygiene, safety and habitability (see Act of 20 December 2019). It is the duty of the municipalities to apply this law and take action against those who abuse it. In fact, there are not enough emergency solutions for the people concerned.

The real problem is the shortage of housing in Luxembourg, particularly at affordable prices and in a reasonable condition. Local politicians are to blame for this deficit if local authorities have not built or bought enough affordable social housing in recent decades. Another problem is the failure to comply with the law on setting the rent. This law sets the annual rent at 5% of the invested capital.

The problem does not therefore lie in the existence of housing communities. But to politicians who do not want to take responsibility.

We would like to remind you once again that housing is a fundamental right. The state and the municipalities therefore have a duty to protect this right.{:}

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