Die Wohnungskrise ist trotz Corona das Hauptsorgenkind der Luxemburger, die Preise klettern ins Unbezahlbare – zumindest für Durchschnittsverdiener. Gerade Mieter, von denen es in Luxemburg immer mehr gibt, geben oft fast die Hälfte ihres Gehalts allein für ein Dach über ihrem Kopf aus. Um die Durchsetzung ihrer Rechte kümmert sich seit einem Jahr die Vereinigung „Mieterschutz Lëtzebuerg“. Deren Präsident, Jean-Michel Campanella, blickt im Gespräch mit dem Tageblatt auf ein turbulentes Jahr zurück – und mit Sorge in die Zukunft.
TENANTS’ ASSOCIATION LUXEMBOURG: “Landlords here are spoiled for choice and can impose the most impossible conditions”
Talking with RTL Today, Luxembourg’s only tenants’ association share some of their insights into what tenants in Luxembourg can experience when renting property here.
Wohnungskrise: Schaffe, schaffe, Miete zahlen
Luxemburg hat Probleme. Ein großes ist die Wohnungskrise. Menschen gehen für bezahlbaren Wohnraum auf die Straße, manche müssen sich schon den Termin zur Erstbesichtigung erkämpfen.
„Un toit est un droit“, hieß es letzten Samstag bei der zweiten Manifestation nationale pour l’accès au logement vom Verbund „wunnrecht.lu“. Die bunten Fahnen der Gewerkschaft OGBL, des Mieterschutzes und anderer Organisationen wehten in Luxemburg-Stadt im Wind. Seit Tagen trudeln jetzt Forderungen politischer Parteien, Antworten auf parlamentarische Anfragen zur Wohnungspolitik, bemühte Pressemitteilungen des zuständigen Ministeriums zum Pacte Logement 2.0 und sozialem Wohnungsbau in den Redaktionen ein.
Für ein Recht auf Wohnen – Bündnis protestiert gegen Luxemburgs überhitzten Immobilienmarkt
Das Thema Wohnen ist zum Sorgenkind der Luxemburger geworden – am Samstag rief der „Mieterschutz“ zum zweiten Mal zum Protest gegen die steigenden Preise auf dem Immobilienmarkt auf, die vergangenes Jahr ein neues Rekordhoch erreicht haben. Die Maßnahmen der Regierung gelten den Demonstranten als halbgar und ungeeignet, das Problem in den Griff zu bekommen.
Nur 19 Tage nach dem Frauenstreik füllt wieder eine Menschenmenge den Platz vor dem Bahnhof in Luxemburg-Stadt. Grauer Himmel, Nieselregen und klirrende Kälte haben die knapp 400 Demonstranten nicht vom Kommen abgehalten. Es ist der 27. März – der Europäische Tag für ein Recht auf bezahlbaren Wohnraum. Ein Recht, das durch die Preisentwicklung des Luxemburger Immobilienmarktes zusehends infrage gestellt wird. Hatten sich die Preise für den Erwerb von Wohnimmobilien 2014 noch um 4,4 Prozent erhöht, verglichen mit dem Vorjahr, so waren es 2020 satte 14,5 Prozent. Der Pandemie und der damit einhergehenden Rezession zum Trotz. Die Veranstalter der Protestaktion fordern deshalb eine Festschreibung des Rechts auf bezahlbaren Wohnraum in der Luxemburger Verfassung. Unter anderem.
MANIFESTATION POUR LE LOGEMENT ABORDABLE: «3.000 à 4.000 logements sociaux à construire»
Les manifestants ont marché de la gare à la place d’Armes, ce samedi après-midi, pour l’accès à un logement digne et abordable. Le point avec Jean-Michel Campanella, l’un des organisateurs, sur leurs revendications.
Un millier de personnes avaient déjà marché pour le logement abordable en octobre dernier . Jean-Michel Campanella, président de l’association de défense des locataires Mieterschutz, n’en attendait pas moins ce samedi 27 mars, pour la Journée européenne d’action pour le droit au logement. La coalition Wunnrecht, qui regroupe plusieurs associations, a organisé à cette occasion une «Manifestation nationale pour l’accès au logement digne et abordable». Une problématique qui touche de plein fouet le Luxembourg…
Luxembourg : dans la rue pour un droit au logement
La deuxième «manifestation nationale pour l’accès au logement digne et abordable» se déroulera ce samedi après-midi dans la capitale.
Des locataires victimes de la spéculation immobilière
Après la parenthèse de la crise sanitaire, les expulsions pourront reprendre officiellement dès le 1er avril. Une situation que dénoncent les associations qui y voient un symptôme des dérives du secteur au Luxembourg.
Communiqué de presse commun de l’IUT et du Mieterschutz Lëtzebuerg
Le 21 janvier 2021, le Parlement européen a adopté le rapport de la Commission Emploi et Affaires sociales « L’accès au logement abordable et décent en Europe » (2019/2187(INI) avec une forte majorité de 352 voix POUR, et 179 voix CONTRE. En adoptant ce rapport, le Parlement européen confirme que le logement est un sujet majeur et une urgence dont les États membres doivent faire une priorité.
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sanitaire !
Le Mieterschutz Lëtzebuerg a favorablement accueilli la décision du Gouvernement de geler les loyers jusqu’à la fin de cette année et d’interdire des expulsions locatives pendant l’état de crise jusqu’en juin 2020.
Nous constatons que la pandémie est toujours là, qu’elle nous accompagnera malheureusement pendant un bon bout de temps, d’autant plus que nous traversons actuellement une deuxième vague, plus intense encore que la première. Malgré ce constat, le gouvernement n’a pas encore signalé sa volonté de geler les loyers au-delà du 31 décembre, ni de faire respecter celui qui a cours et les expulsions locatives ont déjà pu reprendre il y a plusieurs mois. Depuis, des locataires, souvent des familles avec enfants, ont été mis à la rue. Ces expulsions peuvent être le résultat de pressions exercées sur les locataires ou d’une poursuite du profit par des entreprises et leurs sous-entreprises qui se soustraient à toute responsabilité, par exemple en voulant rénover les habitations en logements de luxe. Nous constatons que des locataires de logements sociaux sont aussi mis à la rue à cause d’un système aberrant qui fonctionne sur la base d’un « roulement » ou pour des raisons farfelues qui ne concernent ni le paiement du loyer, ni l’état du logement. Cet état des choses ajoute de la pression à des services sociaux qui ont déjà beaucoup de travail pour faire face aux effets de la crise sanitaire et souvent eux-mêmes touchés par celle-ci.
Le Mieterschutz Lëtzebuerg doit malheureusement constater que les expulsions se sont accumulées, que certains services sociaux sont débordés pour traiter tous les cas et que le nombre de logements sociaux et abordables est loin d’être suffisant. Ces expulsions touchent le plus souvent les familles les plus précaires et les plus démunies, n’ayant pas les moyens financiers de pouvoir trouver un logement sur le marché privé, et en plus souffrant des discriminations sur ce marché, soit à cause de leur situation personnelle, soit à cause de leurs origines, soit à cause d’un mélange des deux. La crise sanitaire actuelle n’aide pas à trouver ou retrouver du travail alors que de nombreux secteurs d’activité ont vu leur activité réduite à des niveaux dramatiques.
Nous exigeons du Gouvernement luxembourgeois plusieurs actions, reflets de son action solidaire envers les plus vulnérables :
1. Arrêt immédiat des expulsions locatives pendant toute la durée de la pandémie ;
2. Une aide d’urgence pour les loyers impayés dus à la crise COVID19;
3. Sanctionner le non-respect du gel de l’augmentation des loyers qui courre jusqu’à la
fin de l’année et prolonger celle-ci pour la durée de la crise;
4. Mise en place d’urgence de capacités d’accueil supplémentaires surtout pour les
familles .
Quelle est la logique de recommander aux citoyens de « rester chez eux » si certains n’ont plus de toit sur la tête, surtout quand dans le processus des enfants sont mis à la rue et risquent d’être séparés de leurs parents par les services publics ? Où est la logique, la justice et la dignité humaine ?
La responsabilité de la société, c’est celle de protéger les plus défavorisés, les plus précaires, les plus faibles, surtout en temps de crise. Actuellement, cette responsabilité n’est pas entièrement assumée.
Le comité du Mieterschutz Lëtzebuerg / Association de défense des locataires
Luxembourg, le 13 novembre 2020